Spirit - New Life
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Plongez dans un RPG équins palpitant, et suivez les traces laissées par l'étalon Spirit !
 
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 « La nuit, les Vents s'agitent et font danser les Ombres »

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L'Ensorceleuse
Fonda'
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L'Ensorceleuse


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MessageSujet: « La nuit, les Vents s'agitent et font danser les Ombres »   « La nuit, les Vents s'agitent et font danser les Ombres » Icon_minitimeDim 10 Mai - 21:32


Parmi les ombres danse L'Ensorceleuse





I. Informations générales



Salutations. Sans doute me connais-tu sous le nom de L'Ensorceleuse, car c'est ainsi que me prénomment les humains, mais aussi la plupart des équidés. A l'origine cependant, je fut appelée Queen of the Black Wind. Dois-je te préciser que tu ne devrais pas commettre la sottise de me donner un quelconque surnom ?
Je suis une jument Pur Sang Arabe. Dans mes veines ne coule aucun autre sang. Quand à ma lignée, eh bien, mon père était un Saqlawi et ma mère une Abbeyhah. Ajoutons à ces origines prestigieuses une robe bien rare ; je suis une jument noire, bien que possédant une balzane et une liste...
Tu as sans doute remarqué à quel point je semble jeune. Bien que je paraisse ne pas avoir plus de trois ans, je vais en vérité sur ma quatrième année. Mais cela n'enlève rien au fait que je ne suis pas encore considérée comme une jument à part entière, mais plutôt comme une pouliche auprès des humains. Ah, et ces humains ! Je vis auprès d'eux, au sein de l'US Cavalry. Je sert de monture au Colonel.

Je suis issue de Prince d'Argent, un étalon Saqlawi à la robe gris souris, et de Fall Leaf, une jument Abbeyhah alezane. Je possède une soeur, Bright Moon, jument pie noire, que j'appris plus tard être encore en vie, bien qu'amnésique, auprès des Indiens sous le nom de Magena.



II. Physique & Caractère


Apparence

L'Ensorceleuse est une jument à la robe aussi noire et luisante que l'ébène, dont la douceur égale celle du satin. Le soleil la fait briller tel un diamant, et la lune la nimbe d'argent. Elle possède une liste, une jolie liste dont le blanc éclatant contraste avec le noir de jais qui domine largement sur son corps. Cette liste, simple ligne dont la finesse égale celle des traits de la jument, couvre son chanfrein tout entier, depuis son front jusqu'au niveau de ses naseaux. Pareille à cette liste, elle est pourvue d'une balzane dont la blancheur angélique suffit à illuminer le noir intense du reste de sa robe. C'est une jolie balzane à mi-canon sur son antérieur droit. L'Ensorceleuse a des yeux magnifiques, plus envoûtants encore que sa robe. D'une sublime couleur bleu glace, ils s'avèrent d'azur lorsqu'elle est en colère.
Même si sa robe seule s'avère être tout à fait suffisante pour charmer la plupart des entiers du Fort, la nature semblait l'avoir voulue aphrodisiaque ; la seule ombre dans ce délicat tableau est la marque "U.S." de son épaule gauche. Ainsi, la jeune jument possède une silhouette parfaite. Elle est mince, gracieuse, chacune de ses lignes expriment la douceur et la pureté. Bien que sa musculature soit dissimulée, elle est tout aussi puissante qu'un étalon. Bien proportionnée, ses membres terminés par de robustes sabots noir de jais la portent sans flancher, son encolure qu'elle arque souvent maintient sa tête au profil délicatement creusé, aux naseaux dilatés et aux lèvres veloutées. Comme tout bon Pur Sang Arabe qui se respecte, elle est très sensible, et tressaillit souvent lorsqu'on la touche. Ses oreilles constamment en mouvement captent des sons imperceptibles aux Hommes, et que certains chevaux entendraient à peine.
Pour finir cette description, ajoutons que ses crins, bien plus longs que ceux de la plupart des chevaux __ ce qui est étonnant pour un équidé de sa race __, sont parfois raccourcis par les Hommes, afin qu'elle ne soit pas gênée dans ses mouvements. Mais, les humains prennent soin de les laisser de bonne longueur, car ils sont la touche finale qui fait de L'Ensorceleuse une jument à la beauté aphrodisiaque.


Mental

L'Ensorceleuse, c'est le genre de jument qui sait se faire obéir. En tant que Monture du Colonel, elle se montre assez froide par moment. Elle est stricte et sévère, et applique la discipline. C'est elle la chef, et elle le sait. Elle a le coup de sabot facile, gare à ceux qui lui désobéissent ! Elle se montre même rebelle avec le Colonel, n'hésitant pas à lui faire part de ses envies. Quand elle a décidé de quelque chose, elle l'obtient, croyez-moi. Elle ne craint pas les châtiments de son cavalier, car elle sait que jamais il n'oserais "abîmer" un tel bijoux. Certains penserons qu'elle aime bien le colonel. D'autres, qu'elle le haït. Mais, en fait, que ce soit lui ou un autre lui est complètement égal. Cependant, parfois, il lui arrive de jalouser un peu les liens étroits que certains chevaux entretiennent avec leur cavaliers.
L'Ensorceleuse est plus que courageuse, presque téméraire. Par temps de guerre, elle n'hésites pas à se jeter dans la bataille, et à blesser l'ennemi. Mais le tuer, ça, jamais ! Grâce à elle, une dizaine d'indiens ont été sauvés du cruel Colonel. Si jamais elle ne tuerais un équidé ou un humain innocent, elle n'hésiterais pas à le faire pour les autres. Elle n'a que peu de pitié envers les pumas, les serpents venimeux et les loups. Elle ne blesserait jamais un bébé ou un enfant, qu'il soit celui des Hommes ou des bêtes.
L'Ensorceleuse peut aussi se montrer amicale, mais si vous ne la respectez pas et que vous lui donnez des ordres, je ne donnes pas cher de votre peau... Il lui arrive souvent de s'amuser un peu à charmer les entiers, et la plupart du temps, ceux-ci tombent dans le panneau. C'est en partie à cause de ces petits jeux de séduction que les Hommes l'ont nommé "L'Ensorceleuse". Mais elle restera toujours au fond d'elle une jument douce et aimante, qui pleures tous ceux qu'elle a perdu.


III. Histoire


Passé

C'était lors de la nouvelle lune. Les nuages cachaient les étoiles, rendant les lieux si obscurs qu'il était difficile de voir. Cette nuit-là, deux petites perles sont nées. La première des deux sœurs était une magnifique pouliche pie noire au regard bleu azuré. N'est-ce pas un peu bête de nommer "pie noire" cette pouliche aussi blanche et brillante qu'une étoile, cette pouliche semblant appartenir à un autre monde ? En effet, elle était plus blanche que la neige, et seules les mèches noires ébène de ses crins faisaient d'elle une pouliche pie. Étrangement, quelques pommelures grises claires venaient s'ajouter à cette robe, notamment au niveau des épaules et et cuisses. Ainsi était Bright Moon, comme la nommèrent les humains. Est-il nécessaire de présenter sa soeur, née quelques instants plus tard ? Car, oui, cette sublime pouliche noire, possédant une liste et une balzane blanches comme neige et aux yeux bleu glace n'était autre que Queen of the Black Wind.
Quand à la mère des deux pouliches, une très belle jument alezane qui comptait parmi ses ancêtres les plus beaux et les plus nobles des pur-sang arabes - car elle-même était une pur-race -, et possédant une liste semblable à celle de sa fille à la robe plus noire que la nuit, elle se nommait Fall Leaf. Elle était la mère rêvée de tous les poulains : douce, aimante, protectrice et juste.

Les deux pouliches sont nées bien loin du Cimarron, en Egypte, dans un haras réputé pour ses pur-sang Arabes de grande "qualité". Elles avaient pour père Prince d'Argent, le meilleur des étalon Saqlawi du haras, et leur mère, Fall Leaf, était la plus belle de leur poulinières Abbeyah. Bright Moon et Queen of the Black Wind grandirent dans l'amour que leur portait leur mère, choyées par les humains. Elles admiraient la belle alezane, pour son calme, sa douceur sans faille et pour sa sincérité. Leur enfance fut merveilleuse. Leur vie n'était que jeux dans les vastes prés verdoyants, sous le chaud soleil égyptien. Un jour, les humains les mirent dans le pré voisin de celui de leur père. Lorsqu'il découvrit les deux petites pouliches, avec leur sourires d'anges et leur beauté parfaite, ses yeux brillèrent d'amour. Ses filles apprirent à le connaître et à l'aimer.

Lorsqu'elles eurent huit mois, les humains commencèrent à les sevrer, mais y mirent tant de patience et de douceur qu'elles s'aperçurent à peine que l'on éloignait leur mère, jusqu'à ce qu'elles passent plusieurs jours sans elle. Destinées à devenir poulinières, leur avenir fut brusquement chamboulé dès leur dixième mois, lorsqu'un homme les acheta un bon prix pour son propre haras, en Europe. Leur voyage commença alors. Elles furent embarquées à bord d'un bateau immense, aux côtés de nombreux autres chevaux. La traversée se déroula correctement, et il ne fallut même pas une demi-journée avant d'accoster. Les deux jeunes pouliches, inquiètes de savoir qu'elles ne reverraient plus jamais leur mère, leur père ou même le haras d’Égypte aux vastes prés verts, mais excitées par les odeurs nouvelles de cet autre monde, se montrèrent nerveuses et il fallut plusieurs humains pour les débarquer.
On les fit ensuite monter dans un train, puis dans un autre, et elles parvinrent finalement au haras après un long trajet épuisant et peu luxueux...

Elles ne demeurèrent que quelques mois dans ce haras, avant d'être revendues. Elles passèrent alors de propriétaire en propriétaire, traversèrent de nombreux pays, et ce jusqu'à leur deuxième année. Elles finirent par atterrir dans un nouvel haras, célèbre pour ses chevaux entrainés à la guerre. C'est là-bas que leur débourrage commença, et qu'elles furent montées pour la première fois malgré leur très jeune âge. Les humains se montrèrent assez durs, car les deux pouliches tentaient sans cesse de leur jouer des tours. Mais au fond, leur techniques donnaient de bons résultats rapidement, et étaient plus agréables que celles employées par les soldats auprès de qui L'Ensorceleuse vit désormais. Les sœurs apprirent vite les bases, et se révélèrent d'une grande intelligence malgré leur tendance à se laisser distraire et à chercher à ruser les Hommes afin de s'amuser.
Elles passèrent ensuite à une étape plus importante de leur entrainement. Elles apprirent les figures plus avancées, celles qui faisait un excellent cheval de bataille. Les humains furent étonnés de la facilité et de la vitesse à laquelle elles apprenaient, figure après figure. Certains se plurent à leur apprendre divers allures de dressage purement esthétique, sans vraiment d’intérêt pour un destrier lorsqu'il sera au cœur du combat. C'est pourquoi les deux pouliches, à peine âgée de deux ans et une dizaine de mois, connurent une grande majorité, sinon toutes les figures et allures existantes.

Cependant, l'entrainement à peine achevé, elles furent vendues à un homme qui souhaitait les utiliser comme poulinières lorsqu'elles en auraient l'âge avant de les revendre à l'armée. Seulement, ses écuries prirent feu. Au cœur de la fournaise, les chevaux parvinrent à se libérer et s'échappèrent. Queen of the Black Wind et Bright Moon galopèrent jusqu'à ne plus pouvoir, paniquées. Elles furent capturées, épuisées, par de modestes paysans qui devinèrent leurs prestigieuses origines, même s'ils ignoraient qu'elles l'étaient tant. N'ayant pas l'utilité de juments si frêles et si nobles, ils les revendirent presque aussitôt pour une somme rondelette, sans se douter que les deux Arabes valaient bien plus que ce qu'ils en avaient demandé. Elles furent montées à bord d'un train qui les emmena jusqu'en Asie, où elles n'eurent pas de réelle utilité si ce n'est servir de monture à leur riches propriétaires, qui furent d'ailleurs ceux qui la nommèrent "L'Ensorceleuse".
Il fut vite révélé qu'elles avaient été dressées pour le combat, car ces humains s'aperçurent qu'elles connaissaient de nombreuses techniques destinées à la guerre. La Cavalerie recherchant des chevaux pour partir en Amérique, ils ne tardèrent pas à se décider et de nouveau, les deux sœurs passèrent dans d'autres mains. Elle furent emmenées en Espagne, et embarquèrent à bord d'un navire immense. Le voyage fut abominable. Tous les chevaux étaient entassés dans la cale, dans le noir le plus complet. L'air puait le renfermé et la moisissure, tout était humide. Il y eut d'abord une escale sur la côte Africaine, afin de charger les derniers chevaux. C'est là que L'Ensorceleuse remarqua une silhouette rousse familière que l'on montait à bord. Elle ne tarda pas à se souvenir ; il s'agissait de sa mère. Elle rejoint Fall Leaf qui tout d'abord ne la reconnut pas. Elle avait bien changé, la petite pouliche. Et sa soeur aussi. L'alezane avait été vendue à la Cavalerie en tant que poulinière, car le haras où étaient nées les deux pouliches manquait d'argent. La jument leur appris que la cause en était une épidémie qui avait atteint une grande partie des chevaux du haras ; Prince d'Argent, leur père, était mort de la maladie. Vendre leur excellente poulinière leur permettait d'éviter la faillite.

Le voyage fut affreux, et les pouliches perdirent vite toute notion du temps. Les humains se moquaient bien des équidés, qui n'étaient pour eux qu'une "marchandise" de plus. Plusieurs fois par jour, ils ouvraient simplement la cale et lançaient du foin humide et parfois même moisi dedans. Ils ne nettoyèrent la maigre couche de paille souillée qui servait de litière que quelques rares fois, et c'était certainement parce que l'odeur leur était répugnante dans leur cabines au dessus. Très vite, les chevaux se mirent à mourir les uns après les autres. C'était horrible lorsque, dans les ténèbres, ils entendaient les cris d'un cheval qui était tombé et avait été piétiné dans la panique constante. Parfois, ils trébuchaient sur un corps froid, dégageant une forte odeur de décomposition, car l'humidité ambiante ne faisait qu'aggraver les choses. A la fin du voyage, ils ne bougeaient plus de peur de tomber, car c'était alors la mort assurée. Les humains jetaient de temps en temps par dessus bord ceux qui étaient morts. Les deux sœurs étaient parmi les plus jeunes, et l'expérience était traumatisante. Leur seul réconfort, qui leur permit de ne pas sombrer dans la folie et le désespoir devant ces atrocités, ce fut leur mère, si courageuse, si forte.

Ils atteignirent finalement la côte américaine. On débarqua les chevaux, tous dans un piteux état, certains étant même devenus aveugles à cause de l'obscurité presque permanente pendant près d'un mois. Les humains vérifièrent qu'ils n'avaient pas de blessures trop graves ; certains, avec une large plaie infectée ou un membre cassé, étaient séparés des autres et emmenés plus loin, derrière les arbres. Il y avait alors un coup de feu, parfois un cri atroce, et les humains revenaient sans le cheval pour emmener le suivant. C'était la panique, et certains parvinrent à s'enfuir. L'Ensorceleuse, Bright Moon et Fall Leaf furent ensuite montées dans un train avec de nombreux autres chevaux. La plupart des équidés avaient été embarqués dans d'autres trains qui partiraient vers d'autres endroits, ce qui permit à ceux qui étaient dans le train pour le Cimarron d'être par petits groupes dans les wagons, au lieu d'être entassés. Les trois juments eurent la chance de se trouver ensemble, avec seulement deux autres chevaux. Le trajet dura plusieurs jours, mais les arrêts étaient fréquents, et à chaque fois du foin frais et propre et de l'eau étaient distribués dans les wagons, et les crottins étaient retirés. Les chevaux purent se reposer et reprendre des forces. Parfois, des chevaux descendaient à une gare. A l'arrivée dans le Cimarron, les trois juments étaient seules dans le wagon, et commençaient à se rétablir. Les marchands emmenèrent quelques-uns des équidés, mais ce furent les soldats qui en prirent la majeur partie, soit près d'une quinzaine, pour les emmener jusqu'au Fort. On les laissa d'abord au pré, le temps qu'ils se remettent complètement. On les pansa, on soigna les petites coupures et autres plaies mineures. Si pour beaucoup des chevaux du Cimarron, se retrouver enfermer entre les quatre murs du Fort est un enfer, ce fut une véritable délivrance pour L'Ensorceleuse.

Cependant, à peine sa soeur, sa mère et elle furent-elles prêtes à reprendre le travail qu'on leur mit une selle sur le dos. Mais les soldats s'aperçurent bien vite que Fall Leaf semblait toujours épuisée alors qu'elle ne fournissait pas beaucoup d'efforts, et toujours faible. Il fut avéré qu'elle avait contracté une maladie mortelle lors de la traversée de l'océan. L'un des soldats monta alors sa monture et emmena Fall Leaf hors du Fort. Un long moment s'écoula, et soudain, un coup de feu retentit au loin. Aussitôt, les deux sœurs comprirent. Tant d'atrocités en si peu de temps...

Les deux pouliches se montraient beaucoup plus agressives depuis que l'on avait tué leur mère.  Le Colonel, jugeant inutile d'intervenir face à ces deux pouliches récalcitrantes, se contenta de les observer, et de réprimander ceux qui les cravachaient trop fort. Il se disait que l'une d'entre elle, celle qui s'avèrerait la meilleure, serait sa propre monture. Ils ne voulaient pas qu'elle soit couverte de cicatrices.
Et, bientôt, les deux rebelles furent enfin sorties du Fort. Cependant, elles se tirent assez tranquille, savourant les grands espaces qui s'offraient à elles. Mais, soudain, Bright Moon se déroba. Elle désarçonna sans mal son cavalier et s'enfuit. Forcée par son cavalier, L'Ensorceleuse se lança à sa poursuite. Cependant, elle ferait exprès de s'emballer, afin que sa soeur puisse être de nouveau libre. Mais, elle n'avait pas vu son cavalier sortir son arme. Elle ne l'aperçut que trop tard. Elle se cabra et bondit de côté, mais en vain : la balle siffla, et la belle robe blanche de sa soeur fut tâchée de rouge au niveau de son flanc. La jument poussa un cri de douleur et partit d'un galop désordonné. Queen, ignorant son cavalier, s'élança vers sa soeur blessée. Mais, soudain, ce furent les canyons. Suivant des traces de sabot dans la poussière, ainsi que les gouttes de sang, car son odeur était dissimulée par celle du cavalier et de la poudre de l'arme. Mais, soudain... Le vide. Un grand vide, que même une bonne sauteuse comme L'Ensorceleuse ne pouvait franchir. Et les traces fonçaient droit dessus, sans virer. La jument s'avançait, tremblante, et jetais un regard en contrebas. Aucune trace de sa soeur, si ce n'est une masse sombre qui dérivait au grès du courant, dans la rivière qui serpentait en bas du gouffre. Étais-ce sa soeur ? Difficile à dire... Mais, Queen ne sentait-elle pas comme un grand vide en elle ? Son cœur ne lui disait-il pas qu'elle avait causé la mort de Bright Moon ? Et, le cœur lourd, elle reprenais le chemin du Fort. Depuis qu'elle n'a plus de famille, c'est ici qu'elle vit. Le colonel a fait d'elle sa monture, et elle s'est forgée sa petite notoriété, et son fichu caractère.


IV. Derrière l'écran


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