Spirit - New Life
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Plongez dans un RPG équins palpitant, et suivez les traces laissées par l'étalon Spirit !
 
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 « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »

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L'Ensorceleuse
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L'Ensorceleuse


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MessageSujet: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeMar 26 Mai - 12:25


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L'Ensorceleuse


La sombre silhouette, simple forme dans l'obscurité, se mouvait avec nervosité. Ses renaclements emplissaient l'air si silencieux de l'espace confiné coupé du monde extérieur. Ses sabots frappaient les murs qui la retenaient, produisant un bruit sec au contact du robuste bois. Alors qu'elle s'agitait, retournant dans ses incessants écarts la paille de qualité qui tapissait le sol sur lequel elle dansait ainsi, elle hennissait, tentant de fracasser de son poids et de ses sabots les solides planches de bois.

Soudain, la porte supérieur s'ouvrit, inondant de lumière le petit espace clos. Les bruits extérieurs firent irruption dans le monde silencieux du box. Tout bouillonnait d'activité en dehors. Les soldats s'interpellaient, les chevaux piétinaient et s'ébrouaient. Quelques hennissements retentissaient parfois. Dans le box, la jument avança d'un pas souple et nerveux jusqu'à l'ouverture. Ses naseaux dilatés humaient les senteurs si familières qui lui parvenaient : celle du cuir, du savon utilisé pour faire luire les harnachements ; celle des autres chevaux et des soldats ; celle de la sueur, de la poussière, du bois... La lumière du chaud soleil vint caresser sa robe plus noire que l'ébène, que seules une liste et une balzane blanches comme neige venaient troubler. Elle observa en quelques secondes, de ses yeux vifs d'un bel azur glacé, ce monde de lumière et d'activité qui venait de se dévoiler devant elle. Puis, furieuse d'avoir été retenue prisonnière ainsi, elle leva haut sa noble et belle tête au chanfrein creusé et poussa un hennissement strident, qui sonnait comme une mélodie aiguë et délicate, néanmoins aussi puissante et rebelle que l'eau d'une cascade.

La jument se cabra avec une farouche élégance, et agita ses antérieurs en direction des humains qui se hâtaient vers son box. L'un d'entre eux tira le loquet du box et se glissa à l'intérieur, le licou de la jument à la main. La jument noire était connue pour être "la perle du Fort", selon les propres mots de son cavalier. Elle était pour ces hommes qui s'agitaient, ces soldats vêtus de bleu, aussi précieuse et convoitée qu'un diamant. C'est pourquoi l'on ne tenait pas rigueur de ses petits caprices fréquents. Elle était une sorte de princesse parmi les équidés du Fort.

L'homme qui s'était glissé dans son box, donc, dût rivaliser d'agilité et de souplesse pour éviter les sabots et les dents de la capricieuse jument. Il finit par saisir une mèche de sa crinière et, d'un geste prompt, passa la longe finement tressée sur sa belle encolure luisante. Elle redressa avec une fierté rebelle sa fine tête et se cabra à-demi en une belle levade. Finalement, l'humain parvint à gagner la lutte contre le licou, et tint fermement la belle jument tandis qu'il ouvrait grand la porte inférieur afin de sortir du box. Mais la jument noire comme l'ébène ne fit pas de caprice, et ses pas légers et dansants la portèrent hors de sa prison de bois, bien plus spacieuse que les autres, et plus luxueuse que la stabulation où s'entassaient les montures des simples soldats.

La jument fut conduite jusqu'à l'abreuvoir. Les humains éloignèrent le cheval qui occupait celui-ci en voyant arriver la noire. Après tout, aucun équidé du Fort, sauf les plus fous, ne désirerait rester à l'abreuvoir lorsque la jument noire, cette "perle", y venait. Qui aime se prendre un coup de sabot ou une bonne morsure ? Et les soldats n'étaient pas non plus très envieux de voir leur cheval attaqué par la capricieuse rebelle. La jument fut attachée à côté de l'abreuvoir, afin qu'elle puisse s'y désaltérer. Un humain s'approcha, la démarche hautaine et indifférente. Les autres soldats ne pouvaient que s'éclipser sur son passage. Il était sans doute le plus sévère et le plus désagréable des humains.

« Eh bien, je vois que L'Ensorceleuse n'est guère d'humeur, aujourd'hui. »

Il flatta l'encolure noire où une crinière de jais retombait en cascade. La jument, qui vivait depuis bien longtemps au contact des humains, comprenait en partie leur langage. Elle savait que "L'Ensorceleuse" était le nom qui la désignait pour ceux-là. Il n'était pas pour lui déplaire, à vrai dire. Mais, il ne vaudrait jamais dans son cœur le premier nom qu'elle porta jamais. Queen of the Black Wind, voilà qui elle était. Et cela, personne ne lui enlèverait.

« Elle me semble en pleine forme. Conduisez-la donc à notre Maréchal-Ferrant, qu'il change ses fers, pansez-la et faîtes briller son harnachement. Je vais travailler un peu avec elle. »

Le Colonel tourna les talons et s'éloigna d'un pas long. Deux soldats conduisirent la jument noire jusqu'à la Ferronnerie. Elle fut attachée entre les deux barrières d'attache, et le Maréchal-Ferrant se hâta de nettoyer la sole de ses sabots avec un cure-pied. Il détacha ses anciens fers, et plaça les nouveaux. S'il se méfia de la malicieuse, elle ne montra aucune réticence, et, quelques minutes plus tard, les soldats s'affairèrent à panser la belle jument noire qu'ils appelaient L'Ensorceleuse. La jument se tenait tranquille, ignorant les soldats qui s'affairaient autour d'elle, passant sur sa robe soyeuse divers brosses.

Parce qu'elle était le fruit d'une stricte sélection, la descendante d'une prestigieuse lignée remontant à plusieurs décennies, et parce qu'elle était monture du Colonel, L'Ensorceleuse était pansée par les plus compétents des soldats. Ainsi, lorsqu'ils eurent finit de lustrer sa robe noir de jais, plus une poussière ne demeurait, et sa beauté était telle que l'on aurait put la prendre pour une jument venue des contes anciens que chacun des humains qui s'agitait dans ce Fort avaient entendu conter par leur grand-mère lorsqu'ils étaient d'innocents enfants. Un autre groupe de soldats, qui avait astiqué sa selle et son filet, et qui avaient nettoyé soigneusement son tapis de selle, vint pour la harnacher. Ils savaient que la capricieuse ne se laissait pas facilement faire. Elle aimait ruser les humains, et leur jouer milles tours dont elle avait le secret. Certains la disaient vicieuse, parce qu'elle n'hésitait pas à jouer de ses dents et de ses sabots. Mais elle n'était pas méchante, juste malicieuse et capricieuse.
Ils placèrent sur son dos le tapis de selle bleu aux bordures or, ces même couleurs que l'on retrouvait sur les uniformes des soldats. L'un des humains épousseta de la main les quelques grains de poussière qui demeuraient sur les deux lettres que l'on y découvrait : "U.S.", ces lettres que les chevaux arboraient sur l'épaule, symbole de leur appartenance à la Cavalry. La jument, étrangement, ne tenta rien pour enlever ce tapis : elle ne rua, ne cabra, où ne le saisit entre ses dents en aucune façon. Les humains restèrent cependant sur leur garde : qui sait ce que cette intelligente jument pouvait bien faire ?
Et, en effet, lorsqu'ils posèrent sur son dos la selle noire et luisante qui perdait tout son éclat face à celui de la jument, celle-ci fit brusquement un saut de mouton alors que les soldats allaient boucler la sangle. Heureusement, l'un d'entre eux parvint à rattraper la selle et le tapis de selle avant qu'ils ne tombent dans la poussière du fort et qu'ils n'eurent besoin d'être de nouveau nettoyés avec soin.  
Le tapis de selle et la selle furent de nouveau placés sur le dos noir de jais de L'Ensorceleuse. Cette fois, les soldats prirent soin de sangler rapidement. Mais la jument ne refit aucune tentative, et lorsqu'ils lui passèrent son filet, elle ne tenta pas non plus de mordre.

Et bientôt, L'Ensorceleuse fut fin prête. Les soldats la firent marcher un peu pour détendre ses muscles, et pour laisser l'abreuvoir à quelques autres chevaux. Le Colonel la vit et s'approcha. Il passa sa main sur l'encolure arquée de la jument noire et échangea quelques mots avec les soldats. Ceux-ci laissèrent L'Ensorceleuse à son cavalier. Le Colonel monta sa jument et la conduit au Corral.

« Regardez, il y a L'Ensorceleuse au corral ! Vous croyez qu'elle va faire voler le colonel ? » dit à mi-voix l'un des chevaux des soldats, amusé.

La jument noire ne tourna même pas la tête vers les chevaux qui discutaient d'elle. Tous les chevaux du Fort la connaissaient, et tous les entiers et les étalons parlaient d'elle rêveusement, tandis que les juments murmuraient jalousement dans son dos. Mais ils ne la savaient pas tous capable de ses qualités. Il la fit exécuter toute une série de figures de dressages. De simples voltes jusqu'à des figures de haute école, L'Ensorceleuse dansait littéralement. Elle évoluait dans le corral avec une facilité déconcertante. Et, malgré la difficulté de ces figures, elle n'était pas fatiguée le moins du monde. Lorsqu'elle quitta le corral, elle ne semblait pas avoir fait le moindre effort.

Et puis, des cris retentirent depuis l'arrière du Fort, et la porte secondaire s'ouvrit pour laisser entrer un groupe d'humains tirant un cheval à la robe noire poussiéreuse et couverte de sueur, comme s'il venait de se faire capturer. Mais il ne s'agissait pas d'une nouvelle recrue ; juste l'un des entiers récalcitrants que les soldats tentaient de dresser. Et il ne semblait pas vraiment prêt à s'adoucir, tirant sur les lassos qui le maintenaient sans ménagement. Le colonel effleura les flancs couleur d'ébène de sa jument avec ses éperons, et celle-ci s'élança dans un pas vif et aérien vers le rebelle que l'on tentait de faire entrer dans le petit corral rond.

« On dirait que cet animal vous pose encore des problèmes, messieurs. »

Les soldats sursautèrent lorsque la voix froide du Colonel retentit. L'Ensorceleuse, campée fièrement sur ses membres, l'air toujours aussi fière et hautaine, les toisait également, mais contrairement à son cavalier, n'accorda même pas un regard à l'entier.

« Mon Colonel, le salua l'un des soldats. Nous le rentrons du pré, pour tenter de le dresser.
_ Non. Allez plutôt patrouiller aux Canyons. Vous avez déjà travaillé cet entier hier, et ça n'a pas donné grand chose. Lâchez-le dans le grand corral, je demanderais à des personnes plus compétentes de s'en occuper. »

Les soldats demeurèrent bouche-bée devant ces remarques. Penauds, ils s'exécutèrent tandis que le Colonel faisait virer sa jument pour s'éloigner. Il la mena jusqu'à l'abreuvoir, d'où l'on poussa de nouveau les chevaux déjà présents pour laisser la place à la noire. Il ne prit pas la peine de l'attacher, et lui retira son harnachement, qu'il demanda à un soldat d'aller ranger.

« Je vais te laisser dans le corral avec l'entier. Tu auras au moins de quoi t'occuper, plutôt que de retourner au box. »

La jument, ennuyée de se retrouver avec le récalcitrant sur le dos, s'ébroua, mais le Colonel avait déjà pris sa décision et finalement, elle se dit qu'elle pourrait s'amuser un peu. Après qu'elle eut but, il la guida jusqu'au corral où se trouvait déjà l'entier et l'y lâcha. Lorsqu'elle entra, elle esquissa une petite ruade de mécontentement vers son cavalier, mais celui-ci avait déjà tourné le dos et n'eut pour seule réaction que de crier son nom. La jument, qui n'en tint pas compte le moins du monde, avait commencé à trotter le long des barrières, la tête haute et l'allure fière, observant l'extérieur comme si elle désirait s'y trouver. Lorsqu'elle passa face aux portes principales, qui étaient ouvertes pour laisser sortir les soldats qui partaient aux Canyons, elle marqua un arrêt, les naseaux dilatés, et observa l'extérieur jusqu'à ce que les portes se referment. Elle pivota alors sur ses postérieurs et repartit dans son trot gracieux, ignorant toujours l'entier.

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Dernière édition par L'Ensorceleuse le Dim 31 Mai - 14:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeJeu 28 Mai - 19:53

Il étais maintenant dans le corral avec une jument tout aussi noir que lui, malgré quelques marque blanche, qu'il avais de plus qu'elle. Ha ses humains ne le lâchais pas, maintient emprisonner, dans cet endroit sablonneux entourer de barrière. Mais bon il y a quelque minutes il étais à nouveau ici ha qu'elle horreur. Il regarde à l'extérieur et au même moment qu'un humain le regardais il rua en donnant un violent coup de sabot dans les barrières. Pour ensuite se cabrer partir au galop, il me regardais pas tellement ou qu'il allais tellement qu'il étais affoler, mais il évita de justesse la jument qui étais à ses côtés. Enfin il s'arrête brutalement et marche tranquillement la tête basse au pas autour. Pour lui ici c'étais une véritable prison ici, mais bon aussi ses humains le maltraitais parfois. Avais t'ils raison de faire cela l'étalon ne s'avais pas trop mais sûrement pas. Mais bon il était un rebelle après tout, alors il devais mériter cela selon ses humains.



Enfin Drop regarde le ciel et soupir et fouette l'air à l'aide de sa queue. Il regarde ensuite sa marque qui avais sur son épaule c'est à dire la même marque que partait cette jument aussi, et tout les chevaux ici . Dark Drope ne voulais que personne ne le monte surtout pas au jour d'huis, parce que sa allait très mal aller. Il s'avais déjà faite assez brasser hier et encore au jour d'huis. Personne ne voulais le laisser tranquille une seconde, enfin il s'arrête de marcher et leva sa tête et fixe la jument noir. Il s'ébroua par la suite et s'aperçut, qu'il avais des humains qui se parlait entre eux et ils pointa l'étalon en suite. A se geste le grand noir leurs tourna le dos et commence à trotter et fair le tour de cette prison de bois. Il commença déjà à être tanner d'être la de plus il avais soif. Il regarde à nouveau la jument de ses yeux bleu nuit et il fait revoler la poussière autour de lui.


- Pour quoi être ici si d'autres chevaux sont libre dans ses lieux sauvages ! Je ne veut pas être avec ses humains. -


Il regarde ensuite l'abreuvoir intensément il avait vraiment besoin de boire, il avait vraiment chaud. Mais il n'avais pas vraiment d'ombre à cet endroit, finalement fatiguer il ferma un moment les yeux pour enfin m'accoter sur les barrières de bois. Il attendis du même coup la réponse de la jument noir, il se demandais si 'il allait avoir du trouble avec celle -ci ou non.
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MessageSujet: Re: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeDim 31 Mai - 23:15


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Tandis que l'entier frappait les barrières de ses sabots et galopait, l'air furieux, L'Ensorceleuse l'ignorait et continuait de trotter le long de la limite du corral, de son allure fluide et aérienne. Ses oreilles, fièrement dressées et mobiles, captaient tous les sons du Fort, et ses larges naseaux humaient l'air sec de la Plaine Aride. Ses crins flottaient à sa suite, ondulant dans la brise que provoquait son trot vif. Elle secoua sa longue crinière plus noire que le jais, qui luisait sous le soleil éclatant. Soudain, l'entier fonça droit sur elle. Il fit un brusque écart au dernier moment, alors que L'Ensorceleuse soulevait ses antérieurs en une levade parfaite et, telle une vipère, élançait son encolure en avant pour tenter de mordre l'importun. Il eut bien de la chance de virer à temps, et ne sembla même pas s'apercevoir qu'il venait de manquer de peu une bonne morsure.

La jument secoua de nouveau son encolure, furieuse. Elle reprit son trot gracieux tandis que l'entier repassait au pas. Du coin de l’œil, elle l'aperçut qui observait des soldats en train de discuter, le pointant du doigt. Il finit par leur tourner le dos, l'air bien mécontent. Son regard sombre se posa alors sur L'Ensorceleuse.

« Pourquoi être ici, si d'autres chevaux sont libres dans ces lieux sauvages ?! Je ne veux pas être avec ces humains. » blâma t-il.

L'Ensorceleuse, exaspérée par son raisonnement idiot, leva les yeux au ciel en s'arrêtant enfin de trotter. L'entier observait avidement l'abreuvoir, sans doute assoiffé. La noire s'approcha, l'air rebelle et fière comme toujours.

« Si tu crois que ça leur fait quelque chose. »

Le regard glacé de la jument fixait celui de l'entier, tandis qu'elle le toisait de toute sa hauteur. Certes, ce n'était pas une très grande jument du fait de sa race, mais quelques centimètres lui permettaient de dépasser le mustang, malgré que celui-ci soit également grand. L'Ensorceleuse, tandis qu'elle se dressait avec majesté aux côtés du mustang dont les crins presque hirsutes et la robe couverte de poussière et de cicatrices n'avaient certainement pas été pansés depuis bien longtemps, fut prise d'un sentiment indigne d'elle. Cette sorte d'attachement, un peu affectueuse, qu'est la pitié. Elle eut pitié de ce petit mustang dont la robe noire aurait dût luire tout autant que la sienne, de ce vagabond captif. De cet entier que les humains ne ménageaient pas pour la simple raison qu'il refusait la selle.

L'Ensorceleuse s'approcha de la barrière qui faisait face à l'abreuvoir et se mit à pousser des hennissements étouffés en frappant le bois dur de ses sabots. Lorsqu'elle fut certaine d'obtenir l'attention de tous, comme bien souvent, elle se mit à étendre son encolure au dessus de la plus haute planche, les naseaux frémissants, tendant la tête vers l'abreuvoir pourtant une dizaine de mètres plus loin. Les humains eurent tôt fait de comprendre, et l'un des soldats jeta un regard vers le Colonel, assis à l'ombre de la petite maisonnette qui lui servait d'habitation. Celui-ci acquiesça, et le soldat se saisit d'un seau d'eau qu'il apporta jusqu'au corral pour la jument "assoiffée". Mais L'Ensorceleuse n'avait pas soif le moins du monde ; ses origines d'Arabe, en plus des capacités qu'elle avait développé au cours des longues patrouilles dans la Plaine Aride et, jadis, des courses aux côtés de sa soeur dans les vastes prés d’Égypte, tout cela faisait qu'elle pouvait se contenter de peu d'eau pour de longues heures sous l'écrasante chaleur du soleil.

Le seau à peine posé dans le corral à travers les hautes barrières, le soldat s'éloigna en découvrant le regard froid de la jument qui semblait prête à mordre. Celle-ci se tourna alors vers le mustang :

« Bois-donc, je n'ai pas soif. Quand on est la jument du Colonel, ou plutôt la "perle" du Colonel, on peut réclamer n'importe quoi. J'aurais toujours raison aux yeux de ceux-là. » dit-elle avec un signe de tête vers les soldats, le regard intense posé sur l'entier.

Car, si elle l'avait voulu, elle aurait pu faire s'échapper ce mustang aussi facilement que l'on chasse une mouche. Mais, qu'est-ce qui l'y obligeait ? Et puis, n'était-elle pas déjà assez sympathique de lui permettre de boire sans l'agresser ? Il avait de la chance, pour un rebelle croisant la route de l'Ensorceleuse, c'est sûr. Elle n'était pas si compréhensive, d'habitude.

« Au fait, le Mustang, il est bien plus simple de s'échapper lors d'une patrouille en solitaire qu'en attaquant les soldats de front. Mais j'ai vu bien des rebelles s'attacher à un cavalier et finir par accepter définitivement le mors et la selle alors qu'ils comptaient fuir ainsi. »

De nouveau, son attention se porta sur le mâle. Jetant un bref regard oblique vers le Colonel, elle secouait sa longue crinière et reprenait :

« Moi, je ne risque pas d'avoir un tel problème. Le Colonel est un vrai serpent à sonnette, il crache sans cesse son venin sur les chevaux comme sur les humains. Un peu comme moi, au fond. Et puis, je n'ai pas l'intention de m'enfuir. Bien des chevaux comme toi songent que nous sommes les pantins des soldats, que nous sommes forcés d'obéir au moindre de leur souhaits. Mais regardes-moi : ce sont plutôt eux, mes serviteurs. »

Il était rare que L'Ensorceleuse parle tant, surtout avec un rebelle. Mais il faut dire que la belle s'ennuyait, d'être ainsi coincée avec cet entier qui ne lui inspirait pas vraiment d'intérêt. Elle jeta alors un regard vers son box, qu'un soldat était en train de nettoyer. Tandis que celui-ci éparpillait une épaisse litière de paille propre et fraîche et remplissait de nouveau l'abreuvoir de la jument, le Colonel tournait les talons et rentrait dans sa petite habitation, sans doute pour se reposer un peu. La journée était bien calme ; plusieurs patrouilles quadrillaient déjà le territoire, l'une d'entre elles revenant d'ailleurs, épuisée mais sans nouvelles intrusions à rapporter. Les indiens se tenaient à distance, les marchands ne viendraient pas apporter de nouvelles montures car les écuries étaient déjà pleines. L'Ensorceleuse, observant songeusement les Portes principales se refermer derrière la patrouille de retour, finit par s'ébrouer, sa longue queue se balançant vivement pour chasser une mouche importune.

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MessageSujet: Re: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeMer 3 Juin - 21:21




Oui elle avait bien raison ses humains s'en fout de nous de tout façon. Pour eux nous étions que des objets et rien d'autre. En quelques minutes cette jument avait réussit à obtenir de l'eau pour moi, alors je la remercia celle -ci d'un signe de tête, avant d'aller presque vider tout d'un coup l'eau dans la chaudière. S'étais vrai qu'elle avait l'air d'obtenir n'importe quoi à cause qu'elle était la jument de cette humains. Mais bon après tout quand q'ont n'étais la jument du plus haut gardé dans le humains et bien ont n'obtenais tout se qu'ont voulais. Après quelque minutes, je releva mon encolure, pour ensuite marcher et je fixa un moment les ports du fort. Oui j'étais bien un Mustang mais bon qu'elle m'appelle par mon nom celle -là, mais bon elle le s'avais sûrement pas, je ne lui avait pas dit, elle allait le savoir mon nom, vue qu'elle ma appeler le mustang. Mais bon j'avais tout de même aimer ses conseilles, mais je préférais me débrouiller tout de même seul, face à ses humains. Mais bon ses conseilles je le gardais précieusement tout de même.




Je trotta soudainement d'un trot rapide moi laisser me monter et m'attacher à un cavalier je ne pense pas, mais bon si cela doit arriver cela arrivera, mais bon comment puis je me faire accepter aussi facilement pour la selle et tout. Je ne s'avais pas je n'aimais vraiment pas cela tout sur mon dos, bon déjà que j'avais quelques blessures, cela ne me m'aidais pas. Mais cela voulais dire que je devais être plus coopérant avec ses humains. Je ne penserais pas qu'un humains allait me mettre à ma place mais tout se pouvais, apparemment. Je souris soudainement à ses dernières paroles, j'aimais bien cette jument elle avait un très bon cratère mais bon si elle aimait ses humains, c'étais son choix. Enfin je m'arrête quand dou sainement, J'aperçue un humain qui s'en venais avec une selle et tour le reste de se qui m'étais sur moi. Je regarde la jument et j'allais presque me cacher derrière celle-ci, pour enfin foncer vers la barrière et J'hennis vers l'humaine qui s'en venais probablement me montrer.



- Merci encore une fois pour cette eau et merci aussi pour tes conseilles, je m'appelle Black Drope. Moi je ne suis pas sur que je vais réussir à m'attacher à un cavalier ici...-





Enfin je plaque mes oreilles en apercevant l'homme rentrer enfaite ils était deux un pour me tenir et l'autre pour mettre ses truc sur mon dos. Je broncha quelques fois, je me cabra même sans avertir les humains, ceux -ci me donna un violent coup sur le ventre, alors j'hennit pour ensuite me calmer aussitôt, je laissa cet homme embarquer, mais bon il n'allais pas rester aussi facilement sur mon dos celui -la. Je commença à partir au galop et je rua, pour essayer de le désarçonner, mais celui -ci résista. Après quelques minutes c'étais lui qui avait le dessus sur moi, mais soudainement, tellement que j'étais énerver, je me proche ta violemment contre la barrière, l'homme me calma aussitôt et me gronda, avant de me faire marcher. Enfin je regard désespérément la jument, pour enfin ruer, celui -ci tomba, au sol. Pour ensuite se relever et m'attraper et réussir en enlever tout se que j'avais sur moi, avant de quitter le corral. Moi enfin épuiser, je me coucha complètement au sol et je respira fortement.


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MessageSujet: Re: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeVen 5 Juin - 18:14


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L'entier se mit à trotter de long en large, l'air nerveux. Son allure était saccadée, rapide. S'il n'avait pas la grâce naturelle de L'Ensorceleuse, on ne pouvait lui en tenir rigueur ; après tout, il n'avait pas subit les entraînements qui avaient valut à la jument son niveau de dressage exceptionnel, et il n'avait rien d'un Arabe de pure lignée, race qui était d'un naturel élégant. Ce n'était qu'un petit mustang sauvage, se disait la belle noire. Elle se moquait bien qu'il ne fut pas des plus gauches, car après tout c'était L'Ensorceleuse, ne l'oublions pas, et non une gentille petite jument à l'innocence angélique.

La jument se détourna bien vite de l'entier afin d'observer les humains qui s'activaient. Elle aperçut l'un des plus jeunes soldats, arrivé récemment au Fort, qui discutait avec l'un de ses "camarades" à peine plus âgé. Ils murmuraient, poussaient des gloussements malicieux en jetant parfois des regards fiévreux vers la cabane du Colonel et le corral. Les petites oreilles de L'Ensorceleuse captaient les mots qui s'échappaient de la bouche des deux jeunes soldats. Leurs paroles, prononcées à voix basse, avaient été dissimulées à l'ouille si fine de la jument du colonel, et de plus elle ne comprenait pas tout __ comment l'aurait-elle put, même si elle vivait auprès des Hommes depuis sa plus tendre enfance, elle demeurait une jument et il lui aurait été impossible de tout comprendre à ce charabia de sons étranges __, mais entendit les mots "monter", "mustang" et "défi". Le plus âgé eut un mouvement de tête vers l'entier qui trottait toujours, sans remarquer les deux humains, et donna une tape dans le dos de l'autre qui s'éloigna.
L'Ensorceleuse avait aussitôt compris que l'aîné défiait l'autre de monter le mustang, mais n'en dit rien. Pourquoi en prévenir ce dernier, le Colonel surgirait certainement dès les premiers bruits de lutte et serait gagné de la plus noire des colères en découvrant les deux désobéissants.

Et comme l'avait compris la Noire, le cadet revint bientôt, une selle et un tapis sur le bras et une bride sur l'épaule. L'air déterminé, il se dirigea à grand pas vers le corral. L'entier le remarqua enfin, et parut tendu devant le harnachement. Avec une admirable lâcheté, comme le songea l'Arabe, il se cacha derrière elle. Un fier Mustang tentant de se dissimuler derrière une jument à la simple vue d'une bride et d'une selle, voyez-vous ça ! L'Ensorceleuse n'avait aucune estime pour cet entier, mais s'il en avait été autrement, elle serait descendue aussi vite que file la flèche de l'indien. Elle jeta un regard froid vers l'entier et se décala, le laissant planté bien en vue du soldat.
Mais le mustang ne demeura pas bien longtemps là, il fonça droit vers l'humain qui s'approchait des barrières. L'Ensorceleuse vit un voile de peur dans les yeux du soldat, mais il se reprit.

« Merci encore une fois pour cette eau, et merci aussi pour tes conseils. Je m'appelle Black Drop. Je ne suis pas sûr que je vais réussir à m'attacher à un cavalier ici... »

La jument continua de le toiser, ne prenant même pas la peine de répondre. Si la pitié l'avait étreinte un peu plus tôt, elle était désormais redevenue L'Ensorceleuse, la froide reine du Fort. Aussi sournoise et mauvaise que la vipère. Elle avait beau médire du colonel, elle ne pouvait que constater qu'en fait, elle lui ressemblait beaucoup. Le soldat était entré dans le corral, et son aîné l'avait suivit de près. Les autres soldats leur jetaient des regards étonnés, se demandant certainement pourquoi le colonel avait demandé à ces deux nouveaux de monter l'entier récalcitrant, qui plus est alors que L'Ensorceleuse se trouvait dans le corral.

L'aîné parvint rapidement à glisser un lasso sur l'encolure du mustang et, aidé de l'autre, lui jeta le tapis et la selle sur le dos avant de sangler. Lorsqu'ils tentèrent de lui mettre la bride, l'entier parvint à leur arracher le lasso des mains en se cabrant, mais l'aîné parvint à en rattraper le bout et donna un grand coup de cravache sur le ventre fragile du mustang qui finit par se tenir tranquille. L'Ensorceleuse, tout en observant d'un œil distrait le spectacle, mâchonnait comme si elle dégustait une touffe d'herbe tendre, indifférente et dédaigneuse. Elle était lassée de la bêtise de ces bipèdes qui ne songeaient même pas à emmener l'entier dans ce qu'ils appelaient la "stalle de départ".

Le cadet bondit "souplement" sur le dos de l'entier qui partit au galop en donnant des coups-de-culs dans tous les sens. Bien vite, l'humain prit le dessus, et parvint à mettre l'entier au pas. L'Ensorceleuse était sidérée, sans rien en laisser paraître bien entendu. Comment cet entier qu'un soldat pouvait dompter si facilement pouvait-il être encore un rebelle ? Elle-même aurait fait voler ce jeunot à peine aurait-il osé mettre un pied à l'étrier. Enfin, sans doute étais-ce qu'il n'avait pas été monté depuis longtemps. Soudain, il y eut le fracas d'une porte ouverte à la volée, et la voix d'un colonel furibond retentit dans tout le Fort au moment même où le mustang ruait. Surpris, le soldat tomba au sol alors que son supérieur se dirigeait à grands pas vers le corral. Il jeta un bref regard vers sa jument, comme pour la réprimander de ne pas avoir réagit d'elle-même, mais elle ne manifesta aucune intention de bouger et lui rendit sans broncher.

« Soldat ! Qui vous a autorisé à monter cet entier ?! Retirez-lui cet harnachement sur-le-champs, j'ai à vous parler ! » brailla t-il.

Le soldat ne put que s'exécuter, rouge de honte devant les regards moqueurs des plus âgés. L'entier, lui, s'écroula au sol, ses flancs se soulevant à un rythme infernal du fait de sa respiration bruyante. L'Ensorceleuse s'avança et, le surplombant de toute sa taille, le toisa d'un air neutre.

« C'est ça, un rebelle ? Eh bien mes félicitations, pas même capable de mettre à terre un vulgaire jeunot. Je comprend pourquoi tu tiens tant à t'enfuir, maintenant. »

Sur ces mots, prononcés d'une voix égale, elle tourna les sabots et s'éloigna vers la barrière, où un soldat s'était accoudé. En passant à la hauteur de celui-ci, elle fit brusquement volte-face pour décrocher une ruade dans le bois sec, faisant tomber l'humain qui s'empressa de partir vers les écuries.
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MessageSujet: Re: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeSam 6 Juin - 3:43





Je la regarde d'un regard froid pour ensuite plaquer mes oreilles sur mon crâne. Elle doutait de mes capacité celle -là, oui j'en n'étais bien capable mais je ne l'est tout simplement pas fait, pour quoi je ne sais pas. Elle me pensait vraiment pas fort celle -la bien elle avait tord, j'allais lui montrer de quoi que j'étais capable. Je me relevais pour ensuite repérer un humains qui étais coller sur l'une des barrières en bois, mais il étais à la hauteur du deuxième barreaux. Alors je pouvais très bien le faire tomber et lui mettre une empreinte dans la figure en plus.


Je ria soudainement, pour enfin aller près de la barrière en face de lui, je me mît de façon pour que je lui rua en plaine face. Mes sabot avait toucher l'homme et les barrières, parce que je l'attendit hurler de douleur, en même temps je l'avait vue tomber à cause de l'impact. Enfin je regarde la jument, pour enfin me tenir droit devant elle et fixer sont regard, avec un regard de défis. Oui j'étais comme cela moi enfin je regarde les humains à nouveau en par un en leurs fessant le même regard que j'avais fait à la jument un peut pus tôt.



-Ne me sous-estimez pas, oui je suis bien capable de le fair ! Se n'étais pas la raison pour quoi que je veut m'enfuir surtout pas !-



Enfin je trotta tranquillement d'un trop léger, tellement qu'ont n'aurait dit que je volais. J'attendis la réponse de cette jument qui se croyais plus forte, à cause qu'elle appartenais au colonel. Je me demandais vraiment se qu'elle allait dire celle-là. Enfin je me demandais vraiment à quoi que sa servais enfaite les chevaux rebelles dans s'être endroit, avec ses humains. Pour quoi ont n'étais utiliser alors, je ne s'avais pas trop, mais je ne voulait pas le savoir non plus.
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MessageSujet: Re: « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. »   « C'est au plus profond de l'âme que s'entrevoit la Liberté, non par les barrières qui nous retiennent. » Icon_minitimeJeu 11 Juin - 15:50


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L'autre se met à rire dans le dos de l'Arabe. Se demandant ce qu'il lui arrivait, à cet idiot de première, elle lui jeta un regard perplexe au moment même où il décrochait une ruade à la figure d'un soldat.

« Bon sang, tempêta un soldat qui avait évité de peu les sabots destinés à son voisin. Ils font un concours de ruades ces deux-là ?! »

Il aida son camarade à se relever en grommelant des injures et s'éloigna avec lui. L'entier fixait L'Ensorceleuse, une étincelle de défi dans le regard. Mais celle-ci continua de le toiser, mâchant même le vide dans sa bouche d'un air qui montrait clairement qu'elle n'avait aucune envie de bouger. Elle n'avait aucun défi à relever, car elle n'avait rien à prouver à personne, et surtout pas à ce moucheron.

« Ne me sous-estimez pas, oui je suis bien capable de le faire ! Ce n'est pas la raison pour laquelle je veux m'enfuir, surtout pas ! » vitupéra l'entier.

Battant d'une oreille d'un air tout à fait dédaigneux, L'Ensorceleuse se détourna aussitôt de cet être dénué de tout intérêt lorsqu'il repartit dans son trot de mustang. Ah ! Ce qu'elle s'ennuyait, la belle. Elle aurait bien voulut s'amuser un peu, ne serais-ce que partir en patrouille ou virer quelques humains de son dos. Mais elle se retrouvait coincée dans ce satané corral avec cet idiot de mustang, en plein soleil qui plus est. Alors, autant s'occuper un peu, et dérouiller ses talents de guerrière ayant appris la haute-école pour le combat. L'entier passant à proximité, elle fit si brusquement volte-face qu'il lui aurait été impossible de réagir face à l'imprévisible jument qui, quelques instants plus tôt, se tenait encore calmement à côté des barrières. Vive comme le serpent, avec l'agilité du puma et la grâce de l'aigle, elle se jeta sur le mustang et lui mordit férocement la base de l'encolure, un peu au dessus du garrot, avec une petite levade qui lui permit d'être plus précise et de blesser plus profondément. Avant même qu'il n'ai eut le temps de reprendre ses esprits, elle se cabrait, et menaçait d'abattre ses sabots redoutables sur le dos de l'autre. Mais le coup ne vint pas du haut, et si l'entier avait prévu de riposter en lui attaquant le ventre fragile, ce qu'elle pensait venant d'un mustang sans intérêt, il se retrouva face-à-face avec deux sabots ferrés d'argent en face de lui. Car la jument, au lieu de frapper en retombant sur ses membres, avait bondit sur ses postérieurs comme si elle s'apprêtait à faire une courbette, mais tout en faisant volte-face pour enchaîner sur une cabriole, décrochant ses deux postérieurs en plein dans l'épaule de l'entier. Bien sûr, elle fit attention à ne pas y aller trop fort, il aurait été dommage de tuer le mustang, mais le choc produisit un bruit sourd qui résonna dans le Fort devenu brusquement silencieux.

« Alors, Moucheron, pas capable de tenir tête à une jument ? Si tu crois m'impressionner et me faire changer d'avis en décapitant des humains, c'est raté. »

Ses yeux luisaient de malice lorsqu'elle se retourna de nouveau face à lui. Mais pas de ce malice que l'on voit dans le regard pétillant des poulains, oh non, c'était un malice ironique, cynique. Un défi sans en être un.

« Qu'est-ce que... L'Ensorceleuse ! Ah, c'en est trop ! Je ne veux plus voir cette jument hors de son box avant demain ! » fulmina le Colonel.

La jument, qui s'apprêtait à repartir à l'attaque, tourna la tête vers son cavalier en montrant les dents, ce qui attisa encore la fureur de celui-ci. Rageur, il ne prit même pas la peine d'ordonner à ses soldats d'aller l'attraper, et arracha une cravache à un soldat qui se trouvait sur son passage ainsi qu'un licol. Se dirigeant à grands pas vers sa jument, il écarta l'entier d'un violent coup de cravache et passa le licou à l'Arabe sans ménagement, malgré qu'elle tenta de le mordre plusieurs fois, avant de la mener hors du corral. La jument se calma aussitôt et repris son pas fluide et aérien, parce qu'au fond, elle avait eut ce qu'elle voulait. Elle tourna sa si belle tête en arrière pour jeter un regard au mustang désormais seul entre les barrières.

« A plus, Moucheron. On se reverra quand tu seras enfin digne d'intérêt. » lui murmura t-elle juste assez fort pour qu'il l'entende, un sourire envoûtant au bord de ses lèvres équines.
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Je me fis donner un violant coup par la jument, J'hennis de douleur à la morsure et au coup qu'elle ma donner peu de temps après. Enfin je me releva, et je la regarde je voulais vraiment y fair la même chose. Mais au moment que j'allait y fair, je reçue un coup de cravache alors je m'éloignais, quand soudainement des humains venais chercher celle -ci. Je la regarde partir, pour enfin hennir d'un hennissement de rage. J'étais vraiment furieux en se moment. * moucheron ha oui !* oui ont n'allais se revoir certainement.  Peu de temps après un humains venais me chercher c'est après quelque minutes que j'avais mît les sabots hors du box, que je me dirigea vers les flanc de la jument, avant de les mordre violemment. Enfin l'humain me tira violemment à sont tour et m'apporte dans mon box, propre. Une chance que celui -ci étais propre. Je regarde la jument d'un regard furieux,pour enfin commencer à manger et à boire. J'avais déjà hâte de recroiser cette jument, elle allait me voir tout le temps celle -là.


- Oui ont va se revoir très bientôt foutu jument !-


Je n'étais pas prêt de la lâcher, oui j'étais un rebelle et j'avais le caractère que j'avais avec. Mais bon je pouvais aussi être gentil mais cela était rare, mais je ne l'étais pas non plus avec les autres qui avait le caractère de cette jument, mais bon je devais clairement vivre avec. Je soupira soudainement et je baisse en même temps mon regard,pour enfin fair dos à la porte de mon box. Je repensa à mon passée soudainement, quand soudainement un humain venais me brosser dans mon box. Je laissait tranquillement fair cette humain, j'étais fatiguer. Mais bon de mais allait être une nouvelle journée, j'allait être sûrement sou les ordres encore de ses humains, ou bien j'allait de nouveau revoir cette jument. Sans savoir le pour quoi j'avais soudainement les larmes aux yeux.
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Le Colonel se dirigea d'un pas rapide vers le box de la noire, qui marchait avec de longues foulées coulées, faisant à chaque pas effleurer ses postérieurs de sa longue queue qui se balançait doucement et onduler sa crinière contre son encolure arquée. Arrivée près de son box, la belle entendit le hennissement furieux de son ex-adversaire, qui visiblement n'appréciait pas qu'elle le frappe et l'appelle "Moucheron". Mais peu importait à la jument qu'il n’aimât pas, au contraire cela l'amusait bien. Lorsque son cavalier ouvrit la porte de son box pour l'y faire entrer, elle jeta un nouveau regard vers l'entier, cette lueur ironique au fond des yeux et ce sourire envoûtant aux bords des lèvres.
L'humain referma derrière elle le battant inférieur de la porte, laissant le haut ouvert car il était clair que s'il l'enfermait de nouveau dans le noir complet, elle allait exploser et il lui serait impossible de la maîtriser, sa fougueuse jument. Oh ! Il avait bien essayé, un jour, de refermer le battant supérieur alors que L'Ensorceleuse ne le désirait pas. En avait résulté un Colonel furieux, aux doigts mordus à plusieurs reprises, agitant une cravache en l'air d'un air tout à fait ridicule tandis que sa jument, riante, trouvait ce spectacle "distrayant", malgré un coup qu'elle avait reçut sur le chanfrein. Peu après, on rentra également le mustang dans le dernier boxe utilisés pour les rebelles, le plus éloigné de l'Arabe, ce qui n'empêcha pas qu'ils passent la tête au dessus de la partie inférieure afin de se toiser, malgré les quelques chevaux dans les boxes entre eux.

« Oui, on va se revoir très bientôt foutue jument ! » fulmina t-il.

Cela fit passer une nouvelle étincelle de défi dans le regard de l'Arabe, qui redressa la tête et plongea son regard de glace dans celui de l'autre. Eh oui, petit moucheron, tu n'es qu'un simple pion sur l’échiquier de la reine qui avait la liberté de chacun de ses mouvements, de chacun de ses désirs, reine qui, d'ailleurs, avait repoussé chaque prétendant au titre de roi. C'est douloureux, de se voir traité comme un moins que rien ? Peu importe aux humains, qui n'ont de seule préoccupation que de te mater, de te briser, de te soumettre au métal dans la bouche et à la sangle qui te serre derrière les antérieurs. Peu importe aux autres chevaux, aussi, ils ne souffrent pas à ta place, et d'ailleurs, la plupart n'oseraient défier leur reine. Tu es seul, petit moucheron, seul face à la vipère, à l'araignée qui tisse la toile dans laquelle tu te collera. Et si tu tente de te débattre, cela ne fera que t'emmêler encore plus dans la soie meurtrière de L'Ensorceleuse.

« Vous êtes bien galant mon brave, susurra t-elle d'un ton ironique. En effet, nous risquons fort de nous revoir étant donné que nous vivons tous deux entre ces quatre palissades. » finissait-elle sur un clin d’œil provocateur, rappelant à l'entier qu'il était captif et qu'ici, c'était elle la reine.

Et la Reine, moqueuse, observa l'entier se retirer dans son box, tandis que de sa grâce fougueuse elle se cabrait, du moins, exécutait une levade du fait du plafond du box bas, et observait les équidés et les soldats qui s'activaient au dehors, comme s'il ne s'était rien passé. Et la sombre silhouette, simple forme dans l'obscurité, se mouvait avec nervosité.
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